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17:11 Le mythe des 6 millions – Page permanente et conclusions |
Nous publions cette page permanente (qui apparaît en rouge en haut à gauche du site) qui contient toutes les références à la figure des « 6 millions » et à l'« holocauste » que nous avons recensées et traduites, et qui s'étalent entre 1839 et 1945. Elle sera mise à jour au fur et à mesure de l'avancée de notre travail. Nous avons réuni pour le moment une grosse quarantaine de références qui sont déjà extrêmement parlantes, mais certains sites anglophones et germanophones en ont collectées 250 (voir la liste de ces sites à cette section). En réunissant les références de ces sites, et en en cherchant de nouvelles, ce qui semble relativement aisé grâce aux sites qui présentent des archives de journaux anciens, on peut espérer en réunir bien plus. En attendant, nous proposons ces premières conclusions, qui seront affinées au fur et à mesure de l'avancée de nos recherches. • Propagande victimisante constante et appuyée entre 1900 et 1945 La propagande victimisante sioniste fut constante et appuyée entre 1900 et 1945. A la lecture de cette page en allemand qui référence plus de 200 journaux évoquant la figure des 6 millions de Juifs persécutés ou en souffrance, on constatera que très rares sont les années entre 1900 et 1945 pour lesquelles aucune référence de journal évoquant la figure des 6 millions n'a été trouvée. Ce qui ne signifie d'ailleurs pas qu'il n'en existe pas. • 6 millions : le chiffre dominant qui revient dans au moins 90% des cas Pour toutes ces références de journaux, le nombre des Juifs persécutés ou en souffrance est dans plus de 90% des cas de 6 millions quelle que soit la région du monde concernée. Il est parfois de 5 millions, 5 ou 6 millions, 6 ou 7 millions, ou 7 millions, ces dernières variantes faisant donc une moyenne de 6 millions. On peut penser que les sionistes s'efforçaient de temps en temps de varier ce chiffre pour ne pas qu'il paraisse trop suspect, non seulement par rapport à la réalité des faits (recensement des populations) mais aussi par rapport à sa constance appuyée d'année en année particulièrement remarquable. • Des estimations de populations erronées et grossières Les chiffres avancés dénombrant les populations juives dans les différentes régions du monde sont très grossiers et manquent de rigueur la plupart du temps. Ils sont en outre régulièrement en contradiction d'une source à l'autre, et d'une année sur l'autre. Même si en général, les propagandistes essayent de donner des chiffres en apparence plausibles. • Le message ultime de la propagande : 6 millions souffrent ou sont victimes d'un holocauste Il apparait que l'objectif fondamental et final de la communication sioniste tout au long de son existence consiste – tous comptes faits du nombre des différentes populations juives dans le monde – à conclure que ce sont 6 millions de Juifs qui souffrent ou sont persécutés dans telle région du monde. Mais il faut remarquer qu'avant la fin du 19è siècle, la croyance en une population totale de 6 millions de Juifs dans le monde entier était très forte. Comme en témoigne cette affirmation du journal L'Hébreu National de Londres en 1869, qui déclarait qu'il y avait « 6 millions de Juifs dans le monde ». Il ajoutait : « C'est un fait remarquable que le nombre de ce peuple merveilleux n'a pas sensiblement augmenté ou diminué depuis l'époque du Roi Salomon. Persécuté comme aucun autre peuple ne l'a été [...] » (Memphis Daily Appeal, 7 novembre 1869). Ainsi 6 millions de Juifs auraient existé du temps du Roi Salomon, qui succédait au Roi David. Et selon le journal The London Saturday Journal du 1er juillet 1839 (page 41), le Roi David dirigeait lui aussi 6 millions de Juifs. Cette croyance en une population mondiale et constante à travers les âges de 6 millions de Juifs a dû affronter la réalité moderne lorsque le recensement russe de 1897, premier recensement de l'Empire Russe, indiquait 5,063,156 Juifs dans la seule Russie, ce qui augurait d'une population juive mondiale beaucoup plus importante que 6 millions. Il est remarquable de constater qu'à partir de ce recensement, la propagande sioniste s'est transformée en « 6 millions de Juifs persécutés par la Russie », ce qui avait une apparence plus plausible, même si tout à fait inexacte. • 6 millions : un chiffre mythique de la religion juive L'origine de ce chiffre mythique de 6 millions – qui symbolise le mal dans les civilisations occidentales – est donc sans aucun doute religieuse. Et outre le London Saturday Journal qui affirmait en 1839 que le Roi David dirigeait 6 millions de Juifs à cette époque glorieuse du Judaïsme, le mensuel Juif The Open Court affirme en 1897 que 6 millions de Juifs sont morts lors d'une insurrection en l'an 135, confirmant ainsi l'aspect religieux de ce chiffre, et invalidant du même coup cette croyance mythique en une population mondiale de 6 millions de Juifs n'ayant pas changé entre l'époque du Roi David (1000-961 avant J-C) et le 19è siècle. • L'« holocauste » de la première guerre mondiale L'apogée de la propagande victimisante sioniste au XXè siècle se situe en 1919, suite à la première guerre mondiale. A tel point que des personnalités juives ont affirmé après 1945 qu'il s'agissait là d'un premier « holocauste », en plus du second qui eu lieu lors de la seconde guerre mondiale. Yehuda Bauer par exemple écrivait dans son livre My Brother's Keeper (page 9) publié en 1974 : « La destruction des Juifs d'Europe durant la seconde guerre mondiale a effacé la mémoire de ce premier holocauste du 20è siècle à la suite de la première guerre mondiale. Déjà dans les conditions d'avant Auschwitz, l'expérience n'avait pas été assez mauvaise ». • L'« holocauste » du début du XXè siècle en Russie La campagne de victimisation concernant les Juifs de Russie débuta vers la fin du 19è siècle, et vu son apogée au début du XXè siècle. Elle se poursuivi cependant avec parcimonie au moins jusqu'en 1921. Le New York Times du 20 juillet 1921 affirmait en effet que « les 6 millions de Juifs de Russie font face à une extermination par massacre ». Il est remarquable de constater qu'entre donc la fin du 19è siècle et 1921, le nombre des Juifs de Russie n'a toujours pas bougé dans les déclarations sionistes : il est resté de 6 millions, malgré les persécutions, les famines et les massacres, confirmant ainsi la nature mythique du chiffre des 6 millions. • L'« holocauste nazi de 6 millions » : la justification idéologique enfin concrétisée de l'Etat d'Israël en 1948 Au delà de l'impossibilité physique et chimique de la « shoah » à laquelle ont conclu les révisionnistes, le prétendu génocide des Juifs commis par les Nazis apparaît tout simplement comme la concrétisation enfin réussie de la propagande sioniste des 6 millions de Juifs morts dans un holocauste, propagande dont le but explicitement affiché depuis au moins 1900 est la création d'un Juif en Palestine, sous le prétexte que les Juifs persécutés dans le monde entier pourraient y vivre enfin en sécurité. Cette idée semble en effet naître au moins dés le début du 20è siècle, lorsque le Rabbin Stephen S. Wise décrivait (New York Times du 11 juin 1900) 6 millions de Juifs persécutés à travers le monde comme « 6 millions d'arguments vivants, souffrants, et saignants en faveur du sionisme ». Le New York Times du 29 janvier 1905 le formulait autrement en affirmant qu'« une Russie libre et heureuse, avec ses 6 millions de Juifs, signifierait probablement la fin du Sionisme, car l'abolition de l'autocratie éliminerait dans les faits les causes qui ont porté l'existence du Sionisme ». • Les 6 millions de Juifs en souffrance : un argument pour récolter beaucoup d'argent Outre l'argument sioniste qui prônait l'instauration d'un état Juif en Palestine, cette campagne récurrente et incessante de victimisation durant le 20è siècle avant 1945 avait aussi très souvent pour objectif de récolter beaucoup d'argent. Une campagne relayée par le Beatrice Daily Sun le 8 novembre 1919 affichait par exemple comme objectif de récolter « 35 000 000 $ pour 6 000 000 de vies », se référant à « 6 millions de Juifs en Pologne, Lituanie, Galicie, Palestine, Turquie et Sibérie [qui] sont en train de mourir de faim. » • L'art de la victimisation persuasive On constate dans beaucoup de ces déclarations sionistes une emphase particulièrement lourde, détaillée et analytique, qui s'attache à décrire et à démontrer point par point la souffrance juive, afin de créer la sympathie et la pitié chez le lecteur. Un article écrit dans le journal The American Hebrew du 31 octobre 1919, et intitulé « La crucifixion des Juifs doit cesser ! », illustre particulièrement ce fait dans le contexte d'un prétendu holocauste de 6 millions de Juifs qui aurait été entraîné par la première guerre mondiale. On notera également l'utilisation d'expressions bien connues qui reviennent déjà à l'époque régulièrement comme « les heures plus sombres de l'histoire ». Le magazine Juif The Jewish Criterion affirmait par exemple en 1911 : « Le Peuple Juif vit aujourd'hui les jours les plus sombres de son histoire ». • La compétition victimaire : une rhétorique ancienne La compétition victimaire est un état d'esprit qui revient très souvent tout au long des déclarations sionistes. Exemple très explicite, un article du New York Tribune et intitulé « Souffrance juive et Arméniens » paru le 14 octobre 1915 durant le génocide arménien. Il déclare : « Ce que les Turcs font aux Arméniens est un jeu d'enfant comparé à ce que la Russie fait aux 6 millions de Juifs, ses propres sujets. ». Cette affirmation était donc tenue alors que la croyance en la « shoah » n'existait même pas encore. Autre exemple, dans un livre paru en 1916 et intitulé « Les Juifs dans la zone de guerre de l'Est », on prétend : « De tous les peuples qui ont souffert profondément de la guerre actuelle, aucun n'a enduré un plus grand fardeau que les Juifs ». |
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