Accueil » 2014 Janvier 7 » Hilberg et la shoah : pas d'ordre, pas de document
21:52 Hilberg et la shoah : pas d'ordre, pas de document |
Dans sa première édition de son livre référence La destruction des Juifs d'Europe, l'historien numéro un de la shoah, Raul Hilberg affirmait l'existence de deux ordre d'Hitler pour déclencher le génocide des Juifs : « How was the killing phase brought about? Basically, we are dealing with two of Hitlers decisions. One order was given in the spring of 1941, during the planning of the invasion of the USSR; it provided that small units, of the SS and Police be dispatched to Soviet territory, where they were to move from town to town to kill all Jewish inhabitants on the spot. This method may be called the mobile killing operations. Shortly after the mobile operations had begun in the occupied Soviet territories, Hitler handed down his second order. That decision doomed the rest of European Jewry. Unlike the Russian Jews, who were overtaken by mobile units, the Jewish population of Central, Western, and South Eastern Europe was transported to killing centers. » Traduction française : « Comment la phase d'extermination fut-elle lancée? A la base, nous avons affaire à deux décisions de Hitler. Un ordre fut donné à l'été de 1941, lors des préparatifs de l'invasion de l'URSS. Il nous renseigne sur la méthode : des petites unités de SS et de la police furent envoyées sur le territoire soviétique, où elles devaient se déplacer de ville en ville pour tuer tous les habitants juifs sur place. Cette méthode peut être appelée les opérations de tueries mobiles. Peu après que les opérations mobiles aient débuté dans les territoires soviétiques occupés, Hitler lança son deuxième ordre. Cette décision condamnait le reste des Juifs européens. Contrairement aux Juifs russes, qui furent emportés par des unités mobiles, la population juive d'Europe centrale, de l'ouest et du sud-est, était transportée dans des centres de tuerie. » Cette affirmation d'importance était donnée sans justification, ce qui montre le sérieux de l'histoire officielle ! Sous la pression révisionniste – voir les victoires révisionnistes de Robert Faurisson –, il changeait d'avis 22 ans plus tard, en 1983. Oubliés les ordres d'Hitler, la Shoah été maintenant commise sans directive ! « Mais ce qui commença en 1941 fut un processus de destruction non planifié à l'avance, non organisé et centralisé par une agence quelconque. Il n'y eut pas de projet et il n'y eut pas de budget pour des mesures de destruction. [Ces mesures] furent prises étape par étape, une étape à chaque fois. C'est ainsi qu'apparut moins un plan mené à bien qu'une incroyable rencontre des esprits, une transmission de pensée consensuelle au sein d'une vaste bureaucratie » (George DeWan, « The Holocaust in Perspective », Newsday (Long Island, New York), 23 février 1983, p. 2-3). La télépathie comme explication scientifique à la shoah, il n'y avait que le dogmatisme obscurantiste de l'histoire officielle pour le faire ! Le 16 janvier 1985, R. Hilberg confirma sous-serment cette explication au procès d'Ernst Zündel à Toronto. Enfin, dans Le Monde du 20 octobre 2006, Hilberg, fournit une explication du même acabit, mais s'étant rendu compte sans doute de son caractère ridicule, il l'édulcora en supprimant les notions de « rencontre des esprits », et de « transmission de pensée » : « Il n'y avait pas de schéma directeur préétabli. Quant à la question de la décision, elle est en partie insoluble : on n'a jamais retrouvé d'ordre signé de la main d'Hitler, sans doute parce qu'un tel document n'a jamais existé. Je suis persuadé que les bureaucraties sont mues par une sorte de structure latente : chaque décision en entraîne une autre, puis une autre, et ainsi de suite, même s'il n'est pas possible de prévoir exactement l'étape suivante. Dans cette optique, la vraie question est celle du point de non-retour, en l'occurrence de la date après laquelle tant de massacres avaient été commis qu'il n'était plus possible d'enrayer la machine. Ce point de non-retour a été atteint selon les endroits à différents moments. C'est en Ukraine qu'il l'a été en premier, en août 1941. A cette date, les projets d'émigration massive, notamment vers Madagascar, avaient été abandonnés et, pour résoudre les problèmes posés par la concentration des Juifs, l'extermination sur place s'est imposée comme l'ultime solution de la "question juive". Quelques semaines plus tard, les premières chambres à gaz ont été construites, et les Allemands n'avaient pas l'intention de les laisser vides... » Notons qu'Hilberg assurait également dans la même interview : « En presque soixante ans de recherches, je peux vous assurer que j'ai vu très peu de directives. On s'imagine qu'en régime totalitaire les individus passent leur temps à recevoir des ordres et à devoir y obéir. C'est faux. Dans toute bureaucratie, les gens prennent beaucoup plus d'initiatives qu'on ne le croit. » Bref, la bureaucratie de la dictature allemande fut un espace de liberté créatrice dans lequel on prenait des initiatives, comme celle d’assassiner au gaz des millions de personnes ! Raul Hilberg ne doit pas connaître ce qu'est une bureaucratie ! L'exemple de la bureaucratie française, d'un pays dit démocratique donc, montre à quel point les fonctionnaires exécutent les tâches qui sont les leurs, ni plus ni moins, et ne prennent jamais de responsabilités ni d'initiatives sérieuses qui vont au-delà de leur fonction ! Si on suit Raul Hilberg, Hitler lui-même n'était donc pas au courant ! Ou s'il a été mis au courant à un moment donné, il n'a pas cherché à prendre en main les initiatives diaboliques de sa bureaucratie, afin de les corriger, de les recadrer, de les améliorer, de les accélérer ou de les ralentir. En supposant comme le fait Hilberg, que les bureaucrates avaient pris des initiatives pour plaire à leur hiérarchie, à aucun moment ces hiérarchies, et ni Hitler en haut de ces hiérarchies, n'ont pris la main sur ce projet spontané par des ordres, des directives ou des plans, afin de le réorganiser. Non, Hitler et les hauts responsables allemands ont laissé libre cours à la bureaucratie allemande jusqu'au bout, la laissant perpétuer son projet d'extermination sans aucune intervention, et n'ont donc définitivement donné aucun ordre, ni au début de la shoah, ni pendant... Et dans cette liberté créatrice, qui fut celle des bureaucrates allemands, on se permettait donc sans ordre de la hiérarchie, d'improviser et de mettre sur pied des chambres à gaz, entreprise pourtant utra-complexe et ultra-dangereuse qui nécessite obligatoirement des études poussées, effectuées par des ingénieurs et des scientifiques extrêmement compétents ! Ceci fut fait en outre sans budget ! Les bureaucrates travaillant sans doute sur leurs heures de loisir à cette tâche en dehors de leurs tâches assignées officiellement, et construisant les chambres à gaz par tâtonnement avec des matériaux de fortune récupérés ! Robert Faurisson précisait à ce sujet : « Tandis que sur les crématoires d’Auschwitz on possède des milliers de documents, y compris les factures, au pfennig près, on ne possède sur les "chambres à gaz", qui, paraît-il, flanquaient ces crématoires, ni un ordre de construction, ni une étude, ni une commande, ni un plan, ni une facture, ni une photo. Lors de cent procès (Jérusalem, Francfort, etc.), rien n’a pu être produit. » (Lettre de Robert Faurisson au Monde, 29 septembre 1979) Même le moindre ordre du jour n'a pu être trouvé, comme on en trouve obligatoirement sur tout projet afin de définir les tâches au jour le jour et les restes à faire, ou de corriger les procédures de travail habituelles pour faire face aux problèmes fatalament rencontrés au quotidien. En novembre 1944 pourtant, 6 mois avant la fin officielle de la seconde guerre mondiale, la propagande sioniste avait affirmé à travers divers journaux américains que la maison d'édition de l'Etat russe préparait la publication d'un « Livre Noir » en 5 volumes, contenant des documents – notamment des décrets et ordres du jour nazis ainsi que des témoins oculaires – démontrant « l'extermination de 6 millions de Juifs par les Nazis » (The Pittsurg Press, 28 novembre 1944 ; The Palestine Post, 28 novembre 1944 ; Youngstown Vindicator, 27 novembre 1944). Ce fameux « livre noir » est aujourd'hui totalement discrédité, par ses récits extravagants mentionnant notamment des chambres d'électrocution allemandes, des rivières de sang ou de la poudre d'os juifs utilisée pour la construction. Oubliés donc les « décrets et ordres du jour nazis » qu'on nous promettait en 1944, et qui prouvaient le massacre de 6 millions de Juifs ! Hilberg ajoute à cela un prétendu point de non-retour dans cette escalade de massacres décidés spontanément. Mais il y a là une affirmation totalement gratuite, fondée sur rien d'autre que le roman intérieur de Raul Hilberg. En supposant que les Allemands avaient commencé à gazer des personnes, ils pouvaient arrêter à tout moment de le faire. Absolument rien ne les en empêchait ! Cette vision d'escalade de la violence gratuite et sans retour, effectuée par des personnes enivrées par la haine incapables de mettre fin à leur folie sanguinaire, est une vision empruntée aux films d'horreurs qui mettent en scène le diable, et n'a strictement rien à voir avec l'histoire sérieuse des Hommes. Car, quoi qu'en pense Raul Hilberg et l'histoire officielle, les Allemands étaient bien des êtres humains, de la même nature fondamentalement que les autres ! |
|
Nombre total de commentaires: 0 | |